Tu me hantes et ton sourire me blesse car si loin il rayonne plus fort que ce soleil que je désire tant,
Tu es mes plus beaux tourments et mes plus grandes allégresses
Tu es cet amour passionnel figé sur des photos usées que la poussière du temps recouvre mais en rien ne terni
Tu me fuis lorsque je te suis et il me faut sans cesse courir après toi, te rattraper au coin d’une rue pour mieux te voir t’échapper encore une fois
Je te relâche et observe ta longue silhouette se détacher, tu te perds au-delà de mon regard, et je palpite de me rendre à l’évidence
La mémoire se fait absence, alors sans elle, sans toi, je vagabonde, et je cueille d’une main blême les fleurs sauvages d’espérance
Il nous faut nous quitter, se dire adieu ? nous en sommes incapables tu m’empoisonnes, je t’assassine, tu me taquine et on s’emprisonne…
Tu m’attires à toi et je sens tes lèvres si près des miennes et ton souffle se fait doux et puissant pour effleurer ma peau… l’espace d’une seconde, je te suis soumise
Je te repousse et tu t’étonnes, je te montre un peu plus loin celui qui partage maintenant ma vie, tu te renfrogne et je vois sur ta moue enfantine la peur de l’oubli…
L’un sans l’autre cela n’a pas de sens , tu me prendras dans tes bras le soir cachés des regards, de ta main caresseras mes cheveux, et réchauffera mes nuits, rêveuse je m’endormirais, bercée par ces histoires que tu me conte si bien, comme une éternelle dernière chance, comme une éternelle dernière danse…
Je te chasse de mon esprit, Souvenir, le goût de tes lèvres n’en sera que plus exquis lorsque sera venue l’heure de nous retrouver, nous nous observerons sans un mot, et partagerons ensemble des heures silence, l’espoir est là, il me tend la main, je me détourne de toi, et je vois l’avenir un peu plus loin qui me fais de grand signes en te toisant d’un air narquois…
Le temps fera son office sur nos blessures pour qu’enfin ne restent que les cicatrices, ces infinis livres ouverts sur notre passé comme une sépulture ouverte sur ce qui ne sera jamais oublié
Mais… l’un sans l’autre cela n’a pas de sens, la nuit m’enlace de sa fraicheur…je m’abandonne un peu plus dans ma couverture, sa cotonneuse douceur m’offre les bras que tu n’as pas et me rassure,
Je sens tes lèvres si près des miennes et ton souffle se fait doux et puissant pour effleurer ma peau…
samedi 22 août 2009
Vagabonde...
J’avais oublié comme il est bon de partager, de s’ouvrir, de savoir recevoir, de ne plus avoir peur…
S’ouvrir à cette même envie, cet unisson vivace et tremblant que l’on tient en une vie.
Quoi de plus important dans notre courte existence que le lien ? quoi de plus instable ? de plus difficile à tenir, quoi de plus éphémère ? Rêver pour se laisser porter au gré d’autres respirations.
Un autre cœur que l’on sublime, une nouvelle terre d’asile.
Les yeux clos sentir la chaleur dans l’hiver et des mains sur les miennes qui inondent l’âme de bonheur.
Simplement un regard par la fenêtre, hors des murs, hors du temps…
Admirer le silence…
Quand l’inconnu devient ami nous dévoilant ses failles.
Et comprendre même s’il faut le souffrir parfois, apprendre même si cela veut dire grandir…
Au final nous sommes tous des enfants travestis dans des habits trop grands…
S’ouvrir à cette même envie, cet unisson vivace et tremblant que l’on tient en une vie.
Quoi de plus important dans notre courte existence que le lien ? quoi de plus instable ? de plus difficile à tenir, quoi de plus éphémère ? Rêver pour se laisser porter au gré d’autres respirations.
Un autre cœur que l’on sublime, une nouvelle terre d’asile.
Les yeux clos sentir la chaleur dans l’hiver et des mains sur les miennes qui inondent l’âme de bonheur.
Simplement un regard par la fenêtre, hors des murs, hors du temps…
Admirer le silence…
Quand l’inconnu devient ami nous dévoilant ses failles.
Et comprendre même s’il faut le souffrir parfois, apprendre même si cela veut dire grandir…
Au final nous sommes tous des enfants travestis dans des habits trop grands…
Interlude
Un mot s’accroche là, juste au coin des lèvres.
Les sourires s’esquissent puis s’estompent,
Ton soupir s’éveille et ton souffle qui s’égraine...
Retombe las, comme une caresse…
La pendule détraque et ça me laisse de marbre,
Ton regard est un rempart qu’il est bon de vouloir dépasser,
Les étoiles filent et il me plait à regarder le pollen qui s’envole comme une neige d’été…
Les sourires s’esquissent puis s’estompent,
Ton soupir s’éveille et ton souffle qui s’égraine...
Retombe las, comme une caresse…
La pendule détraque et ça me laisse de marbre,
Ton regard est un rempart qu’il est bon de vouloir dépasser,
Les étoiles filent et il me plait à regarder le pollen qui s’envole comme une neige d’été…
jeudi 16 juillet 2009
Regarde en toi
Regarde en toi et n’aie pas peur des reflets noirs et irisés que tu verras,
N’aie pas peur du mal qui te ronge mais apprivoise le
Cours sous la pluie et absorbe le soleil, enivre toi d’un murmure soufflé à l’oreille
Et saoule-toi, saoule-toi de ces mots prononcés bien trop tard dans la nuit
Que la bougie qui s’épand lentement rythme tes songes en faisant danser la lune, qu’elle te montre la voie des étoiles mais aussi des trous noirs
Anéantis toi, disperse toi
Et cours encore plus vite, respire avant que la terre et la poussière n’entravent tes aspirations
Détruit pour reconstruire plus haut encore
Tu peux marcher dans les empreintes des grands mais n’oublies pas tes pas, n’oublies pas tes passions
Nimbe-toi de cet amour qui te porte vers les autres
Qui te blesse si souvent dans le fracas d’une larme sur le sol miséreux de ta vie
Laisse les éclats de rire briser les silences et les silences te dire l’indicible au-delà de la conscience
Regarde dans les yeux de l’Humain ce que le miroir de la vanité ne peut te renvoyer
Partage ton temps, ta vie et dilue toi dans le chant de bouches impies
Dans la violence et le suave
Dans les humeurs comme un esclave sans chaines
Ne crois pas en un Dieu qui te rabaisse mais élève toi plus haut que lui encore,
Dans la moiteur d’une étreinte, souffle sur les braises pour les rallumer, déguste leur chaleur et embrase toi de leurs plaintes qu’un feu éternel met à nu
Ecorché, suspendu dans le vide la tête penchée lamentablement comme dans l’attente du coup fatal qu’une main inconnue viendra asséner, la tienne, ne la retiens pas et dans ta folie, prends le temps de sourire…
Regarde comme tu es torturé et fort pauvre enfant noyé dans ton obscurité, tu t’inventes des soleils pour éclairer tes nuits et chasser les démons que tu as toi-même crées.
Assassine les mots pour mieux les comprendre et ranime les en une respiration pour mieux les goûter
Hurle dans l’immensité du Néant et déchire le de tes mains maladroites mais sûres en un éclair ardent
Déchire ses parois et étends ses limites
Seul est fou celui qui n’y croit pas
Sublime les larmes, révolte les soupirs languissants
Regarde ton Humanité et sois en fier, fier de ton entité dans ses déchéances et ses superbes
Mets la main sur ton cœur et enserre-le pour en apprécier toutes les pulsations
Animales, enfantines, lasses de tout
Regarde et n’aies pas peur, ne fuis pas devant ce qui te parait être horreur, mais va avec la sagesse de cette nouvelle découverte
Que le sang mêlé à la sueur, aux larmes de joie, de peur, d’accablement te baigne et te fasse vibrer de ses incohérences
Le paradoxe n’est pas l’antithèse
Et ta vie n’est pas simplement existence
Apprends de tes démons comme des lumières qui guident ton chemin
Regarde en toi et n’aie pas peur des reflets noirs et irisés que tu verras, l’or est bien souvent caché dans les plus noirs endroits…
Relents d'humanité
Ai-je peur de te regarder en face piteux reflet de ma mémoire.
Subtile aliénation aux cartels de l’abomination.
Dois-je fuir devant ton visage transparent, tes yeux délirants de secousses mortelles.
Fébrile sans intention, sans rime, sans nom…
Qui vampirise les âmes, s’abreuve à leur source,
Quel doux nectar que celui coulant de leurs yeux crevés.
Pauvre cœur, organe inutile battant contre la porte des envies de suicide.
Faut il avoir peur de la vie pour l’aimer ? Tas informe, peau de chagrin sans cesse retournée, jamais assez chaude pour nous réchauffer.
Elle nous laisse ainsi bégayant, nus, frigorifiés, aux confins d’une terreur inéluctable. Avec une boussole sans aiguille où le latin se perd, en images serviles dernier appel à Lucifer…
Evanescente envie d’être, face au délire fratricide qui nous fait disparaitre,
Triste humanité noyée, désespérée.
Tu t’accroches à des radeaux en étouffant ton voisin, une goulée d’air pour une goulée d’eau, l’un subsiste l’autre n’est plus rien…
mardi 9 juin 2009
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